1 août 2011
les mots tout contre
La nuit m'est fidèle. Le vent dans mon dos, les chiens dehors qui se poursuivent, je respire. Les mots se rangent, ils savent qu'il vont servir. La cause, ils l'ignorent encore, je les accole, ils n'agissent pas, je les convoque, c'est tout. Ce n'est qu'après qu'ils prennent le dessus, leur revanche. Le lendemain, quand je relis ces drôles d'arabesques, je comprends ma défaite. Je n'avais rien guidé, je le croyais pourtant. Ils ont tracé des lignes si folles, si justes ! Ils m'ont possédé, encore.
C'est pour ça que j'y reviens, je finirai bien par les tordre.
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