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Sine linea
27 août 2011

la quadrature de l'échalote

     La course à l'échalote ! Comme j'écris plus, j'ai plus de lecteurs, comme j'ai plus de lecteurs, j'écris plus...

     Débile tout ça ! Et pourtant il y a un lien, j'ai dépassé les 200 messages en 3 mois et les 200 pages lues en une journée...

     Je vais avoir du mal à tenir le rythme ! C'est pour ça que je me suis levé à 5h ce matin !

     Mais ça devrait se calmer, les blogueurs nourrissent rarement leur blog plus de trois mois, c'est comme dans les couples, il y en a toujours un des deux qui manque de souffle...

     En tout cas, j'apprends plein de choses, c'est pédagogique internet... Je ne connaissais pas l'origine de l'expression "course à l'échalote", voici ce que le wiktionnaire en dit (il faut se méfier de l'échalote, comme du wiktionnaire d'ailleurs...).

     Ce matin, je pille des pages d'internet, sans sélection ni respect, désolé, c'est la fatigue... (allez jusqu'au bout de l'article, il en vaut le détour...)

Étymologie
→ voir course et échalote

(Sens direct)

  1. (épreuve) Origine inconnue ; on suppose un glissement plaisant à partir d’un synonyme antérieur « course à l’oignon » (oignon désignant aussi l’anus ou les fesses) du fait que l’échalote aussi désigne l’anus (en argot), est une sorte d’oignon (longtemps appelée « oignon d’Ascalon »), et rime avec « culotte » (comme dans « fond de culotte »). Date inconnue.
  2. (poursuite) Origine dans l’expression au sens propre ; prend le sens littéral de « course à l’anus, course au cul » comme une sorte de substantif de l’expression « courir au cul de quelqu’un ». Date inconnue ; sens relevé dans : François Caradec, Dictionnaire du français argotique et populaire, 1977 (rééd. N’ayons pas peur des mots, 1988). Il n’est pas clair si l’expression n’est pas parfois employée par certains pour signifier le fait d’être arrêté et emmené de force par la police.
  3. (surenchère) Origine incertaine ; on suppose deux dérivations possibles depuis le sens propre, non mutuellement exclusives : d’une part, en considérant l’aspect de pousser l’autre et forcer l’autre à courir, on dérive l’idée de surenchère mutuelle sur un sujet afin de capter des faveurs ou des électeurs ; d’autre part, en considérant l’aspect de spectacle d’une course puérile et grotesque, on dérive une vision similaire de certaines compétitions électorales. Date inconnue ; sens attesté : dans Lewis Carroll (trad. Philippe Rouard), Alice au pays des merveilles, 1984, pour traduire la parodie électorale « Caucus-Race » (les traductions antérieures avaient « Course au caucus » chez Jacques Papy et « Course à la Comitarde » chez Henri Parisot) ; dans le Nouveau Petit Robert (1993).
Locution nominale

course à l’échalote /kuʁ.s?a l?e.ʃa.lɔt/ féminin (Idiotisme) (pluriel : courses à l’échalote)

  • (direct ou dans faire la course à l’échalote)
  1. (Propre) Épreuve de course en duos où le second devait tenir le premier par le col et le fond du pantalon sans le lâcher.
  2. (Figuré)(Argot) Course-poursuite ou filature de près ; prendre en chasse, poursuivre quelqu’un (à pied ou en voiture), en particulier en talonnant le poursuivi.
    • C’est pas l’moment d’tomber sur les flics et d’risquer une course à l’échalote.
    • Je me colle à son pare-choc et en avant pour la course à l’échalote.
    • [Il] avait enjambé la barricade et se préparait à se jeter la tête la première sur le ciment. Les matons lui font une course à l’échalote mais se trouvent trop éloignés pour l’empêcher d’exécuter le plongeon. (Jean Guy Le Dano, La Mouscaille, 1973)
  3. (Figuré)(Péjoratif) Compétition forcenée ou surenchère (électorale, hiérarchique, etc.), course au pouvoir, lutte pour le pouvoir, en particulier quand tous les moyens sont bons ou que seul gagner importe.
    • Pendant la campagne [de Jacques Chirac en 2002], cela devient une course à l’échalote sur la sécurité, dont le candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen, va avantageusement profiter. (Béatrice Gurrey, « Une présidence sans cesse perdue et reconquise » [archive], Le Monde, éd. du 13 mars 2007)
  • (indirect ou dans faire faire la course à l’échalote)
  1. (Propre) Jeu ou brimade enfantine consistant à pousser un camarade en le tenant d’une main par le col et de l’autre par le fond du pantalon.
    • Y m’a cafté au pion, alors j’y ai fait faire la course à l’échalote à la récré.
  2. (Figuré)(Argot) Forcer quelqu’un à partir en le tenant d’une main par le col et de l’autre par le fond du pantalon.
    • Il virait les indésirables à la course à l’échalote... (Alphonse Boudard, Les Combattants du petit bonheur, 1977)
    • [Michel expulse un inspecteur du travail.] Michel l’a saisi par le col de veste et le fond du pantalon. Une vraie course à l’échalote dans la rue. (Guy Croussy, Le Sphinx, 1984)
  3. (Par extension) Fuite ou débandade ; chasser ou faire s’enfuir quelqu’un.
    • À chaque plaisanterie des chansonniers, à chaque répartie des clowns, on devine une allusion discrète à la course à l’échalote que la Wehrmacht poursuit, là bas, au sud-ouest, sur le sol français. (Pierre Destenay, Babel germanique, 1948)
    • [Après avoir mis en fuite l’ennemi.] Ben mon Lieutenant ! On leur a fait faire une sacrée course à l’échalotte c’te fois ! (Pierre Hovette, Paras au Vietnam, 1969)
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