4 septembre 2011
moindre miette de chair
Dans les bars, ce sont davantage les mots qu'on n'entend plus qui nous tirent vers la chute. Les oreilles agressées avertissent les yeux qu'il faut jouir de la moindre miette de chair. Pantins accolés, en sueur, après une journée à éviter le contact, au travail, dans le métro, la nuit tombée on se pousse, on se remplit, jusqu'au matin. On se recolle à la salive pour recommencer, encore.
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