Michel Petrucciani - Body and Soul (Radford) [Petit carnet de lecture]

     Vu ce soir le documentaire de Michael Radford sur le pianiste Michel Petrucciani : très bien, si vivant, touchant. Où l'on découvre un être incroyable, d'une force hors du commun, jouer, jouer, jouer du piano et sa vie, tout cassé, fracturé de partout, à taper comme un dément sur le clavier qui, impressionné, ne peut faire autre chose que résonner pour lui, de l'écho divin des enchanteurs.

     Où est ma force, à moi ? C'est une de mes questions en sortant de la salle. Ou encore celle-là : mais pourquoi diable me suis-je autant économisé dans ma petite vie ?

                                   

                                                                            photo tirée du site yanous !

Comments

[Lyjazz]

Un article sur les liens entre Lloyd, Pettrucciani et Fara C : http://next.liberation.fr/musique/01012351606-ode-a-lloyd-a-marciac

Davantage d'infos sur Le moine et la sirène : http://www.citizenjazz.com/Le-Moine-et-la-Sirene.html

Je sais qu'il doit passer dans une salle à Paris en octobre mais je n'arrive pas à savoir quand. Je pense qu'on peut trouver le mail de Fara C pour lui demander.

[herve le derve]

Bonjour,
merci pour toutes ces précisions ! Je vais fouiller tout ça !

[Laurence*]

Ce n'est pas du jazz, mais le prodige est là aussi dans un documentaire du mois d'août : "Deux années avec Alfred Brendel et Kit Armstrong" (voir description là : http://videos.arte.tv/fr/videos/deux_annees_avec_alfred_brendel_et_kit_armstrong-4100446.html )J'ai été très impressionnée...

[Lyjazz]

C'est juste que nous ne ressentons pas l'urgence comme lui la ressentait.
Vu moi aussi ce film de Radford. D'autant plus que j'ai rencontré Michel Petrucciani à Marciac en 1998.
J'y vois, au-delà du grand pianiste, un être au haut potentiel, qui SAVAIT qu'il devait faire du piano (l'anecdote du piano d'enfant quand il a 4 ans).
Il y a un documentaire de Mezzo à son sujet, dont on peut trouver un morceau : http://video.google.com/videoplay?docid=-1172784483135614308
On y découvre en plus qu'il était synesthète et voyait les notes en couleurs, comme certains voient les lettres ou les chiffres (c'est le cas de Daniel Tammet, autiste asperger (c'est à dire de haut niveau). C'est ce qui me fait parler de son haut potentiel. Le fait qu'il ait appris à parler américain en 6 mois, alors qu'il débarquait chez Charles Lloyd à 18 ans.
Il faut voir aussi le documentaire de Fara C sur Charles Lloyd d'ailleurs....