Melancholia (Trier) [Petit carnet de lecture]
affiche du film tirée du site cinebel
Alors oui, c'est sûr, soit on reste devant cet Objet Filmique Non Identifié, amorphe, perdu, ennuyé, soit on vibre, on frissonne, on angoisse en empathie avec les personnages. J'ai fait les deux pendant la projection. Sentiment d'étrangeté absolu, dépaysement intime rare. Les repères pépères des oeuvres ont sauté, les images sont brutes, un peu comme quand on découvre les images et les sons de Jean-Luc Godard. Autre planète. Plaisirs incertains, empreintes fragiles.
On a la certitude qu'il sait filmer celui dont je voulais taire le nom, mais son talent m'a encore éclaboussé, pourquoi le laisser dans l'ombre : Lars von Trier, avec Melancholia !
photo tirée du film et du site cinechronicle