8 novembre 2011
entre la porte et le balais
A celle qui a balayé devant notre porte, emportant tout dans un tourbillon de poussière irrespirable, je regrette de n'avoir pas la force de trouver les bonnes répliques au moment propice.
J'aurais dû lui dire comme le fait Bernard-Marie Koltès dans Dans la solitude des champs de coton :
"Alors, quelle arme ?"
A la place, c'est tout juste si je trouve des phrasettes passionnantes du style :
"Alors, entre la porte et le balai, tu préfères prendre quoi ? Vas-y, ça m'est égal tu sais...'"
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