14 juillet 2012
fausseté du mouvement
Au réveil, le ventre fausse le creux. Fait comme s'il fallait vivre, avaler. Pareil pour les pieds, leur donner une direction, un but au petit matin. Mais rien n'a la force, pour rien. Sans les enfants, je me traînerai du lit au lit, en chaînant les songes, noyant les espoirs.
Mais voilà, j'ai deux pieds, un ventre, quatre enfants et des mètres d'intestins, des kilos de peur, mieux vaut bouger avec tout ça...
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