Anyways, des bruits et des sons
Oui, d'avoir vu tous ces films pollue parfois mon regard.
Hier soir, j'étais infoutu d'apprécier les quelques minutes pas trop loupées de Laurence Anyways de Xavier Dolan.
Soit il filme trop, soit pas assez. Des couches et des couches de sons, de musiques qui vous décollent des images, vous enfoncent dans le temps arrêté de ces années 80 gluantes.
Je ne veux pas enfoncer un film qui a voulu être un souffle, il faut juste travailler, laisser faire quelques professionnels pour améliorer son propos : pourquoi monte-t-il son film ? pourquoi l'écrit-il seul ?
Toujours content de découvrir un cinéaste mais il y a du travail ! (je me souviendrai toujours les claques prises en découvrant les films de tout jeunes cinéastes dont je ne parlerai pas ici pour ne pas faire de comparaisons écrasantes)