9 septembre 2012
vides en moi
Je sais les échos que me renvoie la nuit, les gouffres se nourrissant, la peur qui gagne, toujours. Et ce n'est pas qu'une question de ténèbres. Les vides en moi, ces trous dévorant tout, l'apnée et les pleurs, les mots rentrés dans ce ventre dur. Je n'ai besoin de personne, je m'avale très bien tout seul. La lune et la nuit pèsent et me pillent même au coeur du semblant de sommeil. Je tente de ne plus attendre la fin. Respirer suffira.
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