Rengaine rengaine rengaine !
Hier soir, même plaisir fou face aux images de Rachid Djaïdani que j'avais eu quand pour la première fois je découvrais les plans jazz de John Cassavetes ! Rengaine de Djaïdani et Shadows de Cassavetes, même combat, même beauté, même rythme ! Djaïdani dont j'avais lu son premier roman Boumkoeur à sa sortie en 1999. Cassavetes qui m'a habité quinze ans, grâce à Gérard Depardieu qui avait fait ressortir ses films dans les années 90 en France (combien de mercis nous te devons Gérard !) ! Djaïdani malin, libre, brouillant la narration comme dans son premier roman (scène mémorable dans la cave qui initiait celle de torture dans le film...).
Humain tout ça, enfin !
Image de Shadows de Cassavetes, 1959, tirée des occupés
image du tournage de Rengaine de Rachid Djaïdani, 2012, tirée de whateverworks