18 janvier 2013
ni mal ni fleurs
Rien ne semble monter. Des mots usuels, seulement. Une sorte de partition consensuelle de mes pensées tout aplaties. Aucune fulgurance, ce rien qui m'étouffe, avant le déliement de la langue, les gemmes des mots. Rien. Une source en souvenir de s'être tarie, des mois, des ans même, définitivement. Un sang régulé, des mots vidés en permanence, comme un coeur en creux.
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