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Sine linea
16 décembre 2013

même procédé, proportions gardées...

     C'était il y a vingt ans... J'écrivais comme ça, c'est Borges qui m'y a fait penser... à dire qu'il est le feu qui le dévore... Dans ma chute, j'étais chutant et l'air aussi... Borges m'a fait penser à moi, honte bue toute ! Juste le même principe, la même image, se substituer à ce qui agresse, à ce qui emporte...

"Le temps est un fleuve qui m’emporte, mais je suis le fleuve. C’est un tigre qui me dévore, mais je suis le tigre. C’est un feu qui me consume, mais je suis le feu."

 

Je suis l'aigle qui jadis glissait dans l'air

Pur des mes rêves infinis ;

Je suis l'air où perce le cri charmeur

De mon aigle aux ailes déployées comme les bras d'une femme. (1993-1994, Elsatellite)

Faire côtoyer sans vergogne les mots, même chair...

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