24 septembre 2014
petites morts
On n'avait pas le temps de s'émerveiller devant ces petits êtres qui nous prenaient nuit et jour. Des matins où ils semblaient nous avoir oubliés comme par accident, on se réveillait ivres d'un sommeil inespéré. Et l'on pouvait voir un peu à quoi cela ressemblerait le beau temps. Mais la fatigue était impérieuse, nous plongeant dans nos solitudes les plus secrètes. Avec ces années, cela ne reflète que notre jeunesse, ça brille, un halo sur les petites morts.
Publicité
Publicité
Commentaires