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Sine linea
15 juillet 2015

lire encore le jour écrire la nuit

     J'enchaîne les livres avec ma patte folle...

    Fini L'Axe du loup de Sylvain Tesson, inégal, pas de littérature, pas un récit de voyage, un truc entre les deux, verbiage et compagnie, mais chapeau au bonhomme pour l'aventure !

    Toujours en train de lire au ralenti l'incroyable La Traversée de la France à la nage de Pierre Patrolin. Je l'ai égaré à l'hôpital, je le retrouve dans trois semaines...

   Fini l'inclassable La Conjuration de Philippe Vasset, ambiance folle, impasses de soi, mots portés par moments, d'autres moins.

   Fini De Beaux lendemains de Russell Banks, serré, mené à terme avec maîtrise, en souvenir dans ma tête du film adapté d'Atom Egoyan, deux oeuvres...

   Et il y a peu encore, La Colo de Kneller d'Etgar Keret, conte moderne complètement à l'ouest, avec des titres de chapitre à la Voltaire.

   Et j'oubliais ma première lecture d'Ibsen : Une maison de poupée de Henrik Ibsen, une force, j'ai dû lire plusieurs fois la date (1879) pour être sûr de ne pas me tromper, face à cette modernité, cette maîtrise de la délivrance des mots, cette construction en puzzle, progresive...

   Et là, entre chaleur, ennui, désirs, douleur et sieste, j'ai feuilleté le début du livre incroyable de Marcel Schwob : Le Livre de Monelle, en souvenir de la merveilleuse bande dessinée La Capitaine écarlate de Guibert et David B.

   Je cite :

"Monelle me trouva dans la plaine où j'errais et me prit par la main.

- N'aie point de surprise, dit-elle, c'est moi et ce n'est pas moi ;

Tu me trouveras encore et tu me perdras ;

Encore une fois je viendrai parmi vous ; car peu d'hommes m'ont vue et aucun ne m'a comprise ;

Et tu m'oublieras et tu me reconnaîtras et tu m'oublieras."

 

 

 

 

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