d'Angot à Mishima
Echanges épistolaires depuis nos téléphones portables sur la littérature depuis nos lits respectifs et lointains, what else ?
- Moi : Je lis Miller, bien atteint le gars...
- Elle : Miller a un grain, oui, mais comme bcp d'auteurs que tu lis. Angot disait il y a quelques jours qu'elle écrivait tout simplement parce qu'elle ne sait rien faire d'autre. J'entends bien ce constat. C'est juste rude pour les auteurs sans succès.
- Moi : Quand Angot écrit, c'est facile et pulsionnel, suffit de suivre le lit d'inepties. On peut tous écrire après elle. Les grands écrivains (Mishima, Dostoïewski...) fascinent et paralysent, écrire après eux est suicidaire...
- Elle : C'est nul ce que tu viens d'écrire.
- Moi : Si tu veux.
- Moi : Je te parle de beauté, de structure, pas de déversement émotionnel, d'intelligence malade... Duras à la frontière de ces pôles.
- Elle : Si tu veux.