29 novembre 2015
recueil poétique : une grande fatigue (15 : à la girondine)
une grande fatigue
il nous reste l'océan
les morts remontent
mais il nous reste le vent
qui entre et fouille
qui fouette les drisses
et dresse l'oubli
il nous reste la grève
-lissée elle nous soustraie
un temps de nous-
rien que les vagues tapant
le sable chantant
et les oraisons tirant
nos larmes sans âge
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