redite et venin rentré
Je me souviens avoir croisé des poètes, de chez P.O.L. et ailleurs, du mal des fois à me retenir, tout ce que pourrais dire serait perçu comme jalousie, aigreur, je n'y peux rien, j'ai feuilleté, j'ai lu, j'ai souffert, et à la lecture et aux paroles...
Je reprends ma chanson non publiée chez les vents contraires en octobre 2011 et me retiens de cracher mon venin, c'est mieux comme ça :
chanson pour midinette
littérature moderne
quand je me sens molle
je lis mes POL
quand je me sens pas belle
je lis mes P.O.L
elle lit, la bobo du quartier
le quartier des bobos, la lie
quand tu me largues
je sors mon Fargues
quand tu hausses le ton
je saisis mon Hairmont
elle lit, la bobo du quartier
le quartier des bobos, la lie
quand je pose mon brocart
j'attrape mon Quignard
en cas de galère
je convoque Valère
elle lit, la bobo du quartier
le quartier des bobos, la lie
quand je coupe mes fanes
j'entrouvre Quintane
quand je hache mon cresson
je pique dans Ceton
elle lit, la bobo du quartier
le quartier des bobos, la lie
quand viendra l'heure dernière
pas de clope mais Wiener
j'entends une musique dans la fosse
une plainte c'est Jon Fosse