29 juin 2016
delirium *1
quand je vois passer le rat sur la terrasse
je suis sûr qu'il s'agit du même
celui qu'on a mis là pour moi
le représentant absolu
ma blague d'âme avec une queue crénelée
mes syllabes mêlées à ses pattes
nos yeux jaunes
le rire des poussières volantes
on a disparu tous les deux
sous le buisson de ma fable
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