2 janvier 2018
Poèmes à J. (7)
7 dubbi e fugaci
j’ai profité de tes frissons
à sept heures du matin
pour te caresser l’épaule gauche
avant que tu files à ton coffre
chercher pull et veste
je t’ai regardée courir
dans les restes de la nuit
dans ta robe de fête
et j’ai pensé à Nikita
trouvant la fenêtre bouchée
à Lunia et à Nikita
à vos longs cous souples
au baiser qui ne s’y nichera pas
ni ce jour premier janvier
ni jamais
celles de 1916-1917 ont reçu – elles -
mes nombreuses morsures
Beatrice Jeanne sans mot dire
penchées les yeux pleins
de nos silences complices
Publicité
Publicité
Commentaires