26 mai 2018
Dos Passos encore
Le vent souffle paresseusement depuis les quais
Une odeur de bateaux et d'étranges bois et tonneaux
Et une douceur des ajoncs de l'étal des fleurs
Et frôle de sa joue tiède négligente des joues
De ceux dans la rue ; la mienne, celle d'un vieux tordu,
Les joues poudrées de la fille aux yeux estompés qui
Se tient dans l'ombre ; les joues brunes couturées d'un marin,
Et celle d'un petit enfant, qui avance en murmurant
A son indépendante personne.
O vent léger.
Bordeaux
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