26 mai 2018
du même Sojcher
Tu entres dans l'oubli
comme dans la mer.
Tu donnes au corps
ce qu'il demande :
un sexe, un visage
éphémère.
C'est toucher la bouche
avec le genou,
si près de l'estuaire
qui sépare les membres.
Tes mains cachent
ce qu'elles montrent.
Je penche la tête
vers la naissance du monde.
Nous sommes deux prières,
les mains jointes,
dans une symétrie
sans issue.
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