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Sine linea
14 mai 2018

Le Mal de terre, André de Richaud (1947) (4)

C'était un soir d'avril. Malgré tout, la douceur de vivre arrivait jusqu'à ce village maudit. Quelques fleurs poussaient gaillardement entre les pavés et, sur les champs en pente, les amandiers dévalaient comme des tas de neige rose. Tout autour du pays...
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13 mai 2018

Vrac (être poète) (245)

Être poète, trois souvenirs : les blockhaus, les bigorneaux et les sourires des voisines.
13 mai 2018

Le Mal de terre, André de Richaud (1947) (3)

Leur âme est ouverte au mystère, comme les fenêtres de leurs maisons ruinées au vent du ciel. Rien ne les atteint. Quelquefois on aperçoit dans les rues des uniformes de gendarmes. C'est à cause du service militaire de quelqu'un. Puis le pays reprend...
12 mai 2018

Vrac (être poète) (244)

Être poète, rue Vulpian, à ne rien reconnaître.
12 mai 2018

Le Mal de terre, André de Richaud (1947) (2)

Le hameau des Lointes-Bastides est un tas de petites maisons branlantes, au fond d'une gorge du Ventoux. Bien que les villages de Bedoin et de Sainte-Colombe ne soient pas très éloignés des Bastides, les gens de ces pays ne les connaissent pas. Les chemins...
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11 mai 2018

Vrac (être poète) (243)

Être poète, improportionnel à la taille des regrets.
10 mai 2018

Vrac (être poète) (242)

Etre poète, dans le fatras des nuits, ma main sur ton ventre tendu vers nous.
10 mai 2018

Le Mal de terre, André de Richaud (1947) (1)

A Marius Jouveau Il vous faudrait l'entendre lire par les gens de chez moi, ce titre qui pour vous n'est peut-être rien. Ces mots, ils les prononcent en rentrant la tête dans les épaules, tout comme si on allait leur porter un coup dans l'ombre, les assommer....
10 mai 2018

(3)

(sous les tilleuls verts de la promenade notre livre écrin à la main j'entends sonner les heures amoureusement j'en meurs) (j'ai laissé tomber Dard pour Rimbaud tomber tous les fards de mes fous rires faux) (ça fait du bien de laisser courir la plume...
10 mai 2018

(2)

(aussi longtemps que perdu) (les nuits sans coeur à crever les plafonds) (j'avale ce qui reste)
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