Au pays des lézards, journal de Corse, 13 août-28 août 2018 (4)

17 août 2018

Mal dormi. Froid, humide, sol dur, bruit de la rivière. En route pour Quenza. Chemins tranquilles, pas de fortes montées ni descentes, transition. A Quenza vers 10h40, on a bu un café. Beau village. Du monde. On a vu Nicolas Hulot sortir de chez lui pour se rendre à la presse et revenir. Amusant.

A une passerelle cassée, Cédric s’est lavé. J’ai commencé à créer un passage de pierres dans la rivière pour les randonneurs, Cédric l’a achevé, transportant de grands et lourds blocs à l’édifice presque complet. Repartis tardivement. On s’est trompés de route en traversant un camping. L’orage du jour a éclaté. On a dressé comme une tente rapidement, en tendant sa bâche entre deux arbres et en enfilant deux bouts de bois aux œillets des deux extrémités. Ainsi protégés, on a pu déjeuner, lire Mauriac et mes poèmes rédigés la semaine précédente dans le camping espagnol.

Après l’orage, on a fait marche arrière vers le camping et retrouvé le bon fléchage orange de notre chemin, mare a mare sud. On a mis à sécher toutes nos affaires trempées ou simplement humides de la veille. Cédric est retourné à la rivière pour laver du linge supplémentaire. J’ai écrit mon haïku du jour programmé avec l’amie Christine, contenant pour nous deux le mot « miroir », allumé mon téléphone, qui a l’air de moins dysfonctionner, avant de l’éteindre à nouveau pour en économiser la batterie. Je m’endormirais presque en écrivant ces courtes lignes...