Sine linea

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6 octobre 2019

une lumière dans les ténèbres

Avec ses courts textes, Ossip Mandelstam martèle qu'il est libre et chantant face à ses geôliers. Dur de faire taire un poète, libre comme le chardonneret auquel il se compare à plusieurs reprises. Le ciel est sa maison, et la lumière le sort des ténèbres....

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3 octobre 2019

humour russe

Je suppose que je ne devrais pas me plaindre. J'ai de la chance de vivre dans un pays où la poésie compte - on tue des gens parce qu'ils en lisent, parce qu'ils en écrivent. Ossip Mandelstam

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3 octobre 2019

on ne prive pas la voix poétique

Ossip Mandelstam, enfermé, en 1935, écrit de courts textes déroutants, sa parole porte malgré ce qu'il subit, sa voix est libre, passe les murs, les siècles, pour parvenir aux oreilles des égarés de ce nouveau siècle, où la poésie morte trouve écho chez...

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29 septembre 2019

Duras

On ne trouve pas la solitude, on la fait. La solitude elle se fait seule. Je l'ai faite. Parce que je l'ai décidé que c'était là que je devrais être seule, que je serais seule pour écrire des livres. Ç a s’est passé ainsi. J'ai été seule dans cette maison....

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29 septembre 2019

Oppen pour changer

La lecture d'Oppen mêlée à celle de De Richaud ( Les barettes rouges ) et à Duras ( Écrire ) propose des champs nouveaux. Je n'écris pas en ce moment, comme en stand-by (en-dehors d'une présentation des aventures d' Ulysse pour une journal ami, en alexandrins...

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25 septembre 2019

Boy's Room (Oppen)

A friend saw the rooms Of Keats and Shelley At the lake, and saw ‘they were just Boys’ rooms’ and was moved By that. And indeed a poet’s room Is a boy’s room And I suppose that women know it. Perhaps the unbeautiful banker Is exciting to a woman, a man...

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25 septembre 2019

Oppen toujours

Hantés, déroutés Par le naufrage Du singulier Nous avons choisi le sens D'être en multitude.

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21 septembre 2019

Merci NoOn !

La dessinatrice qui a eu la bonne idée de s'associer avec moi pour finaliser l'adaptation BD de nouvelles de Maupassant, m'a envoyé cette illustr' suite à sa lecture de quelques-uns de mes poèmes, merci !

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19 septembre 2019

Oppen encore

LA SOURCE Si la ville a des racines, c'est dans l'ordure. Ce sont des taudis. Même le trottoir Est râpeux sous les pas. - Dans un immeuble en brique Noire, le corps d'une femme Brille. La lueur ; les inimaginables Petits pieds s'effilent Le cou-de-pied...

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18 septembre 2019

temps de récession

Et aujourd'hui, je découvre un poète américain, très précis, sensible, "objectiviste" : George Oppen. (traduit pas Yves di Manno) A cette distance pensant vers toi Le temps est une récession Mouvement de peu d'importance Qui ne te rencontre pas Sauf que...

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