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Sine linea

4 février 2013

Biancanieves

Expressionnisme, ce film espagnol Biancanieves de Pablo Berger, me fait penser à cela, sans que je sache précisément pourquoi ni même ce qu'est l'expressionnisme à vrai dire... Un film noir et blanc muet, rempli de musique jusqu'à la gorge. Partagé pendant...
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3 février 2013

écran et zinc

De loin, je préfère être en face des images que d'être accroché à un bar... mais on ne choisit pas toujours ses piliers !
3 février 2013

on voit la ligne

ligne de chance
3 février 2013

du sang

la pointe de ton sein a tracé une nouvelle ligne de chance dans le creux de ma main Sanguine
3 février 2013

sanguine en tête

Encore alcoolisé, dans un demi-sommeil, je me saisis du dernier livre que mon ami écrivain m'a envoyé. Je découvre un poème d'amour de Jacques Prévert que je ne croyais pas connaître. Impossible de m'en rappeler une ligne depuis mon réveil... Et puis,...
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2 février 2013

jours morts à ressuciter

Si je fais la route jusqu'à chez mon frère, je récupérerai un ordinateur demain... et moi qui crois encore à mon âge que cela suffira à me maintenir en écriture, chez moi, sans plus avoir ce besoin abrutissant de sortir, d'éviter l'appartement, cercueil...
2 février 2013

deux de chute

Un cheval a fait chuter une femme que je devais rencontrer ce soir. Je ne verrai du coup pas son amie non plus. Deux de chute... Reste l'amie de ces amies inconnues, tête à tête improvisé...
1 février 2013

pétales absents

De croiser mes amies disparues enfle et assèche mon coeur simultanément, le souvenir de la tendresse et de la passion monte et très vite, l'éteignoir, la certitude de la perte, la fenaison s'imposent, avec leurs fleurs grisement amassées.
1 février 2013

sous le rhume le film

Maux de tête et de gorge, je ne veux me reposer. Foxfire de Laurent Cantet, dont je n'avais vu que Ressources humaines et L'emploi du temps , hier au cinéma, étonnant petit film, actrices en herbe touchantes, mais fatigue, fièvre qui ne dit pas son nom...
31 janvier 2013

la marée des nuits et les mots de まどか黛

Souvent, sur la toile de mes nuits, j'étends et j'entends encore les doux haïkus qui me poussent à ne pas passer tout de suite la barrière de mes rêves. Petits mots échoués de la marée des nuits où perlent les coraux de mes larmes... L'azur des vagues...
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