24 septembre 2011
le chant de la vie à venir
Couché à vingt-deux heures, gros sommeil jusqu'à six heures. Quand les yeux s'ouvrent, mes premières pensées ne sont plus pour ce que j'ai perdu, ne sont plus mes plaintes, mais elles me questionnent sur la journée à venir, sur l'occupation, le remplissage de mes heures. C'est déjà mieux que le mois dernier. Mon être commence à rassembler les attentes et les pertes de repères de mon corps et de mon esprit. Bientôt la reconstruction pour moi et l'indifférence envers elle. Nous sommes seuls, toujours, ce n'est pas la peine de mourir dans un poème infini et élégiaque. La séparation n'est pas un deuil.
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