28 novembre 2011
basse oeuvre
Écrire, c'est croire que rien ne nous emportera, que nous saurons résister, refouler la faucheuse et autres virus définitifs. Nous ne le croyons que les cinq premières minutes. Après avoir débouché le stylographe, nous hurlons d'horreur dans la torture des premières phrases. La sixième minute, nous jetons des regards inquiets, implorons que cela s'accélère, que le bourreau achève son oeuvre, basse comme la nôtre.
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