Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sine linea
8 décembre 2011

Les Chants de Maldoror (Lautréamont) [Petit carnet de lecture]

      Il n'y a pas que moi qui écoutais les chiens la nuit cet été, en pleine vague à l'âme. Je tombe hier ou avant-hier sur cet extrait du Chant premier de Lautréamont : Les Chants de Maldoror. Communauté, pensées liées, sentiments du même infini...

     Un jour, avec des yeux vitreux, ma mère me dit : "Lorsque tu seras dans ton lit, que tu entendras les aboiements des chiens dans la campagne, cache-toi dans ta couverture, ne tourne pas en dérision ce qu'ils font : ils ont soif insatiable de l'infini, comme toi, comme moi, comme le reste des humains, à la figure pâle et longue. Même, je te permets de te mettre devant la fenêtre pour contempler ce spectacle, qui est assez sublime." Depuis ce temps, je respecte le voeu de la morte. Moi, comme les chiens, j'éprouve le besoin de l'infini...

Publicité
Publicité
Commentaires
Sine linea
Publicité
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 118 933
Publicité