de l'état
Un peu d'air cette nuit quand même, la fenêtre ouverte... Sur les draps, à le chercher, l'air, et puis vers quatre heures, se draper le corps jusqu'à huit heures. Je ne sais pas s'il fera aussi chaud aujourd'hui sur Toulouse.
Ce soir, retour à la maison de campagne à vider, nettoyer. S'occuper de l'extérieur, jeter, trier... Nous irons nous baigner avec les enfants histoire de ne pas craquer à force de nettoyage...
Dimanche, je me retrouve à nouveau sans les enfants. Ce premier été de séparation se passe très bien. La sensation de renaître enfin, de ne plus trembler entre les respirations, de pouvoir regarder devant, se projeter, même si je n'écris pas, ne monte pas mes dossiers pour mes projets d'émission radio, ne traite pas l'administratif...
J'ai même su retrouver de la tendresse, je l'avais oubliée, cette chose qui fond en nous, vers l'autre, pour l'autre.