écrire au sabre
Quand j'ai croisé Cédric Underfog, on testait des médicaments pour quelques francs il y a un peu moins de vingt ans. On parlait littérature jour et nuit, société, écriture et femmes. Je me demande même si ce n'est pas moi qui lui ai fait découvrir Bukowski ! Depuis, il la joue Hank, sauvage, sexuel, sans limite, mais il devait être comme ça avant je pense. Cette écriture débridée est loin derrière moi. Des années que je patauge dans les petites phrases, les poèmes à sensation unique, trois lignes, à la japonaise... Pour un mot, je me damnerais, lui, ce serait pour dix mille, dingues, sans pattes ni bras, à la va-vite !
J'ose publier ici son texte parce que je pleure de manquer autant d'énergie ! Tant pis si les lecteurs s'offusquent ! Vous avez vu le nom de mon blog ? Il faut bien que je justifie de temps en temps d'être un vrai connard sauvage !