22 novembre 2012
âme et parole en arille
Difficile d'écrire après Pessoa. Ce poème me renverse gentiment chaque minute. Comme... Comme quand j'ai lu pour la première fois, dans une virginité vertigineuse, La Légende de Novgorode, Les Pâques à New-York, Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France de Blaise Cendrars.
Poème narratif, autobiographique, qui me rappelle Bureau de Tabac. Mais Pessoa est plus intérieur encore, son personnage est davantage habité que celui des souvenirs de Blaise, davantage intérieur, psycho-logique et philo-sophique, moderne et torturé, individu quasi-libre dans la masse, force du fruit prêt d'éclater, grenade mûre, arille contenant la pleine graine.
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