8 février 2013
avec soi, rasséréné...
Ce que tu m'écris et ce que j'entends dire me donnent bon espoir à ton sujet : tu ne cours pas dans tous les sens ni ne troubles ton repos à force de changer de lieu. Une telle agitation est le fait d'une âme malade : la première preuve d'une intelligence ordonnée, c'est, à mon avis, de pouvoir s'arrêter et s'attarder avec soi.
Sénèque, Lettres à Lucilius.
Que n'avais-je lu Sénèque avant cette maladie qui m'opprime ! Courir dans tous les sens, rues, cinéma, amies... J'aurais été au lit avec son bouquin, tout rasséréné !
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