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Sine linea
11 août 2013

8244 affreux

     Nos deux claviers se répondent à mon fils et moi, lui le piano moi l'ordinateur. Il s'acharne sur Chopin moi sur mon roman. Il fait chaud. Crépitements. Je m'arrête de temps en temps de taper. Je sais que demain ce sera dur d'inventer de nouveau, que taper repose, fixe les idées. Mes enfants vont partir encore pour une semaine, quelle folie que se séparer ! Absurdité. Rien n'a de sens, ça ou autre chose. Ils vont me manquer et comme à chaque fois je vais courir les rues, sauter dans les vagues, embrasser l'océan, oublier, oublier. Alors, le soir, prendre le carnet sera salvateur, bien plus que la bouteille. Covoiturage demain matin, j'aime parler aux inconnus. Puis déjeuner avec une amie à la gare de Bordeaux, tournée des librairies pour mon film, puis la navette pour l'océan. Débarquer dans une grande famille, moi le grand timide... Dormir ce soir, je n'y crois peu. Extrait :

"Max avance. De plus en plus vite. Les voitures sont de plus en plus rares aux abords de la forêt. Il chante, mélange plusieurs chansons, plaquant du français sur de l'anglais. Il ôte sa casquette, certain de n'être plus vu à présent et pour sentir mieux le vent qu'il crée en roulant si vite dans cette canicule. Il n'a pas pris d'eau. La forêt s'ouvre. L'ombre l'habille soudain d'un gris uniforme."

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