Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sine linea
3 décembre 2016

Vu en octobre 2016

C'est reparti pour octobre ! Rappel :  1 seul H : bof, 2 H : bien, 3 H : très intéressant, 4 H : génial.

 

samedi 1er octobre : Bagdad-Paris, Itinéraire d'un poète : film documentaire d'Emmanuèle Lagrange : HH ; où l'on suit le poète Salah Al Hamdani que je ne connaissais pas, bien mené, touchant et riche. On finit par être proche de lui, de sa voix poétique.

Relève : Histoire d'une création : film documentaire de Thierry Demaizière et d'Alban Teurlai : HHH ; on y est, au coeur de la création, le rythme, la montée des idées, l'énergie !

 

dimanche 2 octobre : Une autre vie : film d'Emmanuel Mouret (2013) : H ; un manque de rythme, peu enlevé, bien content de retrouver l'actrice Jasmine Trinca, mais pour l'acteur masculin, je ne sais pas, il y a maldonne, un nounours peu touchant, une façon de marcher empruntée, on attend qu'il se passe quelque chose et quand ça arrive, on n'en est pas touché pour autant, comme l'illustration d'un roman qui joue des clichés.

 

lundi 3 octobre : Burning : court métrage de Nathalie André (2015) : HH ; regardons le vide, regardons les jeunes hommes tomber, impressionnant de vide, une vie masculine comme une blague de la stupidité. J'ai pensé à Bruno Dumont, à La Vie de Jésus et même à Jacques Audiard, Regarde les hommes tomber.

 

mardi 4 octobre : Les années Obama : Yes we can : documentaire en quatre parties de Norma Percy, Paul Mitchell, Sarah Wallis, Delphine Jaudeau, Mick Gold : HH ; voilà la vie d'un président en fonction, effarant de voir cette activité débordante et surtout les bâtons dans les roues de tous ses opposants !

 

mercredi 5 octobre : Poesia sin fin : film d'Alejandro Jodorowsky : HHHH ; voilà, la création, la folie, la vie pleine, intérieure, poétique, le souffle du poète, le corps, l'âme du poète, tout est dérangeant, rempli, en forme de vague intérieure ! Pris, emporté par la vague, et en même temps, on peut rester sur la rive pour regarder tout partir dans le ressac.

 

Ida : film de Pawel Pawlikowski (2013) : HHHH ; je n'ai pas pu m'empêcher de le regarder à nouveau ! La magie encore en route ! Ce noir et blanc tranché, cette force des plans, l'inscription des acteurs dans ces plans, le froid, intérieur et extérieur, la vie, un libre palpitant !

jeudi 6 octobre : Superstar : film de Xavier Giannoli (2012) : HH : on ne sait jamais ce qu'il va faire ce Giannoli ! Un sentiment de déjà-vu, mais on suit quand même le bon Kad Merad dans cette comédie...

The Maker : court métrage de Christopher Kezelos (2011) : HH ; une réussite formelle, musicale et narrative pour cette petite fable animée, à voir en ligne  (https://youtu.be/YDXOioU_OKM) !

samedi 8 octobre : Miss Peregrine et les enfants particuliers : film de Tim Burton : HH ; on suit l'histoire, un sentiment encore de déjà-vu, mais une narration qui demeure maîtrisé et qui finit par s'envoler ; je n'arrive plus à me "dé-formater" par moment, perplexe au final.

 

Deux jours à tuer : film de Jean Becker (2008) : HHH ; le revoir pour la troisième fois peut-être, et ça marche toujours, tendu, court, percutant, on a le temps de s'imaginer à la place du personnage d'Albert Dupontel, et on est mal, très mal...

 

dimanche 9 octobre : Dans la brume électrique : film de Bertrand Tavernier (2009) : HHH ; quel hommage au cinéma ! de genre, américain, au cinéma tout court... Un rythme dans lequel on s'embourbe, comme a pu le faire le personnage de Philippe Noiret dans Coup de torchon presque trente ans plus tôt...

 

Dans l'antichambre des Beatles : documentaire de Ryan White (2013) : HH ; on suit le récit de la partie de la vie de Freda Kelly, qui devient la secrétaire de ce petit groupe les Beatles, toute une époque, quel plaisir de libération !

 

mardi 11 octobre : Dogs : film de Todd Phillips : H : de l'ennui qui finit par suinter malgré les bonnes intentions, cette façon d'avoir voulu tendre le climat à l'extrême qui retombe pour mes yeux de spectateur lassés peut-être...

 

mercredi 12 octobre : Si j'étais une femme je m'épouserais : bande dessinée de Joann Sfar : HHH ; on pourrait se lasser du nombril du grand Joann, mais non, ça fonctionne toujours sur moi, cette intelligence et cette connerie mêlées !

 

samedi 15 octobre : La Fille inconnue : film de Luc Dardenne et Jean-Pierre Dardenne : HH ; là aussi, on pourrait se lasser du perpétuel même schéma de la narration, la quête, le réveil de l'individu dans la froide société, et pourtant j'ai encore suivi le trajet du personnage d'Adèle Haenel, de façon certes bien moins enjouée qu'à la découverte de La Promesse (1996).

Black book : film de Paul Verhoeven (2006) : H ; rebondissements, reconstitution historico-romanesque où l'ennui a pu poindre comme dans le bien pire Une lueur dans la nuit de David Seltzer (1992). Pris par la beauté de l'actrice cependant, reconnaissons-le : Carice Van Houten.

 

mardi 18 octobre : Barbara et moi : pièce de théâtre au Pavé de Laurent Pérez : HH ; avec les deux comédiennes Agnès Claverie, Sylvie Maury et Philippe Gelda, au piano, j'ai suivi, surpris, la vie chantée de Barbara, avec des choix étonnants mais réussis.

 

mercredi 19 octobre : Paul Verhoeven, cinéaste de la provocation : documentaire de Elisabeth Van Zijll Langhout : HH ; où j'ai eu le plaisir de retrouver les images de ses premiers films, complètement fous ! Formellement réussi, riche et dynamique.

 

Who’s in the fridge ? (a love story) : court métrage de Philippe Lamensch (2015) : H ; c'est dommage, on aurait pu faire quelque chose de l'idée ; à la place, ça s'embourbe, lentement mais sûrement.

 

jeudi 20 octobre : Concert : Symphonie numéro 5 de Beethoven, dirigé par Pablo Heras-Casado au festival de Lucerne (2015) : HHH ; la force, l'âme, la beauté qui entre par les oreilles pour rester à vie dans tout le corps.

 

Concerto pour piano numéro 3 de Beethoven, dirigé par Stéphane Denève, avec Lukás Vondrácek au piano : HHH ; pareillement emportant, on oublie nos petits tracas quand la musique nous perce.

 

Furari : bande dessinée de Jirô Taniguchi : HHH ; à chaque fois, c'est pareil, le dessin nous semble facile, on se dit qu'on a déjà fait le tour des histoires du Maître, et puis, on est pris, la poésie nous enveloppe, on est surpris de fermer le livre dans cet état de plénitude poétique.

Le Trou noir : court métrage d'Alexandra Lazarowich (2015) : H ; bof de bof, une réalisation plate, une sujet casse-gueule où rien n'aura décollé...

samedi 22 octobre : Oscar : roman de Sébastien Miro : H ; amusant petit livre, touchant, truffé de jeux de mots souvent réussis (mais un peu trop présents), ce livre du fils de connaissances de ma mère, un écrivain proche de moi, au final, avalé avec plaisir.

 

Les Choristes : film de Christophe Barratier (2004) : HH ; porté par ces acteurs, tout passe, malgré notre réticence à vouloir le revoir, ça marche !

 

mercredi 26 octobre : Voyage à travers le cinéma français : documentaire de Bertrand Tavernier : HHHH ; plaisir, analyse, personnalité si riche, touchante, on le suivrait dans n'importe quelle direction cet homme !

La méthode Ken Loach : documentaire d'Emmanuel Roy : HHH ; interactif, réussi, malin, un plaisir à suivre !

 

Un obus partout : court métrage de Zaven Najjar (2015) : HHH ; petit film réussi, enlevé, tendu, beau comme un rêve de liberté possible.

 

jeudi 27 octobre : Moi, Daniel Blake : film de Ken Loach : HH ; on est devant, on regarde la vie à travers son prisme et on aimerait que ce soit sa vision qui déforme le sujet, mais non, c'est bien un aspect réel de la société anglaise qu'on voit ici. Depuis des années, son regard est là, nécessaire ! 

 

La main heureuse : bande dessinée de Frantz Duchazeau (2015) : HHH ; voilà, toujours je suis les histoires de Duchazeau et toujours je suis embarqué ! (Meteor Slim, si beau !) (et Conoco Station ! et Giglgamesh ! enfin tout quoi !)

 

vendredi 28 octobre : L'île aux femmes : bande dessinée de Zanzim (2015) : HHH ; malin tout ça, rieur, beau, encore une belle découverte en bande dessinée !

Chez Francisque : bande dessinée de Manu Larcenet et Yan Lindingre (2006) : HH ; la stupidité humaine au coeur, une plongée nécessaire !

Poèmes, oeuvre intégrale : Raymond Carver : HHH ; à la fois il m'énerve avec ses petits poèmes narratifs, à la fois il m'emporte avec ces petits travaux poétiques ! Un mystère pour moi...

Captain fantastic : film de Matt Ross : HHHH ; une claque ! Un entrée dans le film merveilleuse ! Des doutes, des questionnements, des moments de stupéfaction pure, perdu, retrouvé, ému, fâché, perplexe, voilà notre trajet intérieur de spectateur de ce film !

 

samedi 29 octobre : Le Mystère Enfield : série télé de Joshua St. Johnston : HH ; un peu cliché, irrégulier, mais j'ai marché, j'ai suivi tout ça sur les trois épisodes sans décrocher...

 

Porco Rosso : film d'animation de Hayao Miyazaki (1992) : HHH ; revu cet ovni animé, décalé, étrangement puissant sous ses dehors de duels répétitifs et creux...

 

dimanche 30 octobre : Wajda - Une leçon de cinéma : documentaire d'Andrzej Wolski : HHH ; on retrouve le grand bonhomme et la difficulté de tourner sous la censure, l'énergie créatrice sous nos yeux !

 

Une déflagration : film de Syllas Tzoumerkas (2014) : H ; on s'y ennuie, cette Grèce en crise soi-disant représentée par ce montage inefficace de cette famille filmée...

 

Princesses, pop star et girl power : documentaire de Cécile Denjean (2012) : H ; mettons que personne ne soit au courant du problème, alors oui, ce film est nécessaire...

 

Sing Street : film de John Carney : HHH ; fleur bleue ? vintage ? adolescent ? Et alors ! On a envie de crier son amour, de danser, de chanter ! Let's dance and sing !

 

Les amours d'Emma : téléfilm de Roberto Pérez Toledo (2012) : HH ; réussi petit film, touchant, plus malin que ce à quoi on peut s'attendre.

 

Le reste du Monde  + Le Monde d'après (2 tomes) : bande dessinée de Jean-Christophe Chauzy (2015-2016) : HH ; quelque chose me manque ou me dérange, le dessin, le rythme, le ton, et pourtant de bonnes choses, à découvrir.

 

Anguilles démoniaques : série manga en trois tomes de OCHIAI Yûsuke et TAKADA Yûu : HHH ; encore une histoire terrifiante en manga sur les usuriers, je me demande bien comment se porte le Japon... Une transformation physique et morale d'un homme perdu : très impressionnant ! Après, des temps morts, des loupés scénaristiques je pense, ça aurait pu être bien plus tendu.

 

Un mois bien rempli encore, mon imaginaire nourri à souhait, contrairement à ma vie et à mon écriture...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Sine linea
Publicité
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 118 935
Publicité