9 juin 2018
Le Mal de terre, André de Richaud (1947) (19)
L'été revint avec ses pierres brûlantes sur le seuil des portes, ses lézards sur les tuiles et le suc épais coulant des fleurs mortes de chaud. Aux Lointes-Bastides, le travail des champs continuait. Les moissons étaient maigres, car la terre n'était pas riche, mais ces gens étaient habitués à se contenter de peu. Les chèvres, au bord des chemins, broutaient une herbe brûlée. Toute la journée, un soleil de plomb emplissait la combe jusqu'au bord.
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