30 octobre 2018
Jeune Poésie 1988-1991 : 5 Amour et mouvement alternatif (2)
Mille excuses
Ma vieille était vraiment très belle,
Le sourire pur sur ses lèvres,
Elle fixait ce bébé, elle
L’aimait déjà avec fièvre.
Son visage à nouveau dans rides
Resplendissait de sa fraîcheur
De jeune baigneuse si vide
De haine et pleine de ferveur.
Sa canne en bois n’existait plus,
Sa branche n’avait plus d’usage,
Oui, je vous le dis, je l’ai vu
Voler vers la fleur de son âge.
Son visage a repris vie,
S’allumèrent intensément
Ses yeux vastes d’azur remplis,
Et je vis tous ses beaux amants.
Comment aurais-je pu bien croire
Que cette dame avait cent cœurs
Prêts à tout pour elle le soir
Pour s’emparer de sa candeur ?
Pardonnez-moi septuagénaires
Pour vous avoir souvent haïs,
J’oublie votre passé, mes mères,
Votre beauté et votre lit.
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