5 juin 2019
la manne distribuée
Je m'endormais avant vingt heures, comme le vieux que j'ignorais être devenu... vite un livre, loin d'avoir tout lu, et l'oeil et l'esprit se réveillent, tendus, surpris...
Je cite, vers 1914, ce serait Apollinaire :
Con large comme un estuaire
Où meurt mon amoureux reflux
Tu as la saveur poissonnière
L'odeur de la bite et du cul
La fraîche odeur trouducutière
Femme ô vagin inépuisable
Dont le souvenir fait bander
Tes nichons distribuent la manne
Tes cuisses quelle volupté
Même tes menstrues sanglantes
Sont une liqueur violente
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