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Sine linea
28 novembre 2014

de la grotte

Quand je suis sorti de la grotte, j'ai laissé s'engouffrer tous les vents en moi. Ils m'ont dit par là que j'étais organique, dans la descente, sur mon vélo, dans la nuit. Je les ai crus un bon moment, chantant même pour eux et l'idée que j'étais vivant m'a porté plus loin.

Entrant, cherchant où poser mon regard d'homme nié, faute de la maîtresse, j'ai caressé son chat, un bébé aux poils ras, joueur, et salué nos enfants. Et puis la nuit encore, flatteuse parmi les vents, m'a mené ailleurs.

Entrant ailleurs, trois enfants déchaînés tournoient dans le salon, slalomant et saoulant leurs parents, allongés, quasi momies sous le plaid. Les petits m'ont pris comme otage spectateur de leur défouloir. J'ouvre les yeux sur mes pertes, nectar senti et vu foudroyant.

Sortant ailleurs, j'ai accroché la lune et les femmes avec mon téléphone, défait sur ma selle. Elles n'ont rien répondu, ni astre ni cuisses.

Revenant dans la grotte, même frigo vide et écran plein de lunes. Vider la nuit avant qu'elle ne s'en charge.

Et les mots.

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Commentaires
H
Merci Mu ! <br /> <br /> Drôle de texte pour moi, à la fin, j'ai pensé que j'avais écrit un anti-poème sans trop savoir ce que ça serait... Pas de mystère, je livre de façon alambiquée la vie brute, je ne masque pas ni ne sublime. Pas classable ni assimilable pour moi.
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M
très beau
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Sine linea
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