accoucher dans le sang
Tant que je s'en suis à compter les mots (les morts), je n'avancerais pas dans mon roman, mais je sais que c'est si tordu l'écriture, on trouve des motivations où on peut, on s'invente tellement d'histoires pour en coucher une maladive... Depuis mars 2014, ce putain de récit me bouffe de l'intérieur, il me faut le vomir une bonne fois, l'écrivain est une chouette-effraie qui vomit ces cadavres qui ne passent pas !
Et le meilleur, c'est que l'autre récit arrive, avant que celui-ci soit sorti, je ne veux pas d'un jumeau mort-né, il faut qu'il sorte plus tard, qu'il ne doive rien à son grand frère dégénéré...
Je rêve d'une écriture soyeuse après celle sale et puante qui verse depuis dix-sept mois... même si c'est la mort qui ouvrira le récit à nouveau...