27 novembre 2018
pioche en poésie tchèque (23 : Viola Fischerová)
Et ses chemins ne mènent plus
mais les jours tombent si brutalement
à genoux
devant le mur au bout du jardin
où la pierre figée restitue chaque soir
la clarté chaleureuse sèche
de l'enfance qu'elle a maudite
et de la maturité
qu'elle ne soupçonnait guère
Viola Fischerová, L'heure des vieilles, 1995
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