28 août 2019
l'état de veille
J'essayais de passer sous la barre du sommeil par mes paupières mi-closes mais ça coinçait. J'étais trop lent, trop lourd pour le sommeil du juste. Pas assez guerrier, pas assez dans la mort. Allongé en moi-même, je parcourais mes anciennes lignes de fuite, comme des nervures closes, des rides intérieures, mais aucun passage ne se découvrait sous mes doigts d'aveugle. Il ne me restait plus qu'à accepter cette condamnation à la veille, faute de mots ou d'armes définitives.
Jusqu'à quand ?
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